Culture gothique
Le gothique découle du romantisme du 19ème siècle et de son mal être. Il se retrouve dans des thèmes tels que l'amour éternel et l'amour à travers la mort.
Fin années 70, il naît avec la culture punk. Lorsque le punk a commencé à décliner, le gothique est devenu une culture à part entière, complète avec son art, sa musique, sa mode. Aujourd'hui, cette culture possède tellement de différentes ramifications qu'elle devient délicate à définir. Il en est de même pour les passionnés de cette culture, car on rencontre une grande diversité de personnalités, d'opinions, d’attitudes... Il y a pourtant deux choses que tous les «Goths» partagent : la couleur de leurs vêtements (la plupart du temps, tout en noir) et la musique (sombre, mystérieuse, puissante...).
les regarder mourir, ils ont tout simplement leurs mauvais moments comme tout le monde. Nous trouvons fort dommage que dès qu'il y a un délit en relation avec des «gens habillés en noir et écoutant du Marilyn Manson» (c'est un exemple comme tant d'autres...), les médias s'empressent d'accuser la culture gothique, et la plupart du temps elle sert d'excuse à des choses bien plus graves. Malheureusement, la plupart des gens ne connaissent cette culture qu'à travers le regard de ces médias, qui devient alors à leurs yeux une culture malfaisante. Voilà en quelques mots, ma petite description de la culture gothique. Je n’est pas voulu parler des banalités sur les «Goths» que tout le monde connaît bien.
J’ai voulu surtout insister sur le fait que la culture gothique est très diverse et donc pas définissable. Définir ce qu’est le
C'est pour cela que «Goths» ne s'habillent pas toujours tout en noir et que certaines personnes qui peuvent sembler gothiques au premier abord, ne le sont pas forcément. Etre habillé en gothique est une chose, être gothique en est une autre (il faut l'être mentalement).La culture gothique est tolérante envers toutes les religions et toutes les pratiques sexuelles. Les «Goths» viennent de différents pays, différents peuples et diverses religions. L'impression qui ressort des soirées gothiques, des concerts, des livres, des magazines et de ce que nous nous aimons, est que la plupart des «Goths» se complaisent dans les clichés du genre, ambiance sombres et morbides, cimetières, bougies....Contrairement à ce que certains médias (comme la télévision, les journaux...) peuvent en dire, les «Goths» ne forment pas une secte, ni un gang et ils ne sont pas tous des dévots de Satan,ils ne tuent pas les gens juste pour le plaisir de
mouvement gothique c'est comme d’essayer de définir ce qu’est le Grunge. Tous deux sont des sous cultures, c'est à dire qu’elles d’inspirent de cultures déjà existantes. Une chose est sûre, le gothique, malgré sa noirceur, n’a rien à voir avec une secte satanisme. Le mouvement gothique ne véhicule pas d'idéologie, ce n'est donc pas une secte ou une pseudo religion. Bien sur il existe des «trucs» Gothiques: concerts, soirées, films, livres, objets...Mais c'est aussi une façon d'être: pour certains être gothique c'est se fringuer se maquiller, aller dans les soirées, pour d'autres ce n'est pas indispensable, pour d'autres ça va bien au delà,ou encore ne se considèrent pas comme gothiques mais leurs idées et leurs oeuvres sont récupérées par les gothiques.Certains disent que l'individualité est un aspect fondamental,dans ce cas pourquoi
stéréotypes ou de code vestimentaire. Tous les goths ne sont pas dépressifs, ne s’habillent pas en noir, n’écoutent la même musique ou utilisent les mêmes moyens d’expression. Cela tend à rendre la diversité gothique assez difficile définir et engendre une confusion sur ses origines, mais cette diversité est aussi l’une des réponses à sa définition. Vous me suivez ? Alors qui peut dire qu’il est gothique, si tous sont différents? C’est le cœur de cette contre culture. Comme je l’ai dit plus haut, vous avez vu que l’une des caractéristiques de la culture gothique est de le besoin de prendre la noirceur sous-jacente qui est en nous et de la ramener dans la lumière de telle façon que nous puissions l’identifier comme partie intégrale de nous mêmes pour le meilleur et pour le pire. Pour mieux comprendre ce qu’est la culture gothique, il est essentiel de savoir d’où elle vient. Elle existait avant qu’on l’appelle ainsi. C’est une sous culture qui est apparue, a prospéré et est morte seulement pour resurgir dans de nombreuses époques et dans de nombreuses sociétés. Ses adhérents ont toujours été la jeune intelligentsia, des gens frustrés et lassés par la
d’instabilité et de perte d’identité. Il n’étaient pas capables de concilier les nouvelles valeurs que la société essayait de leur inculquer avec leur perception d’eux mêmes en tant qu’individus. Le resserrement causé par la restructuration sociale les séparait de leurs pairs des classes supérieures et inférieures, qui eux trouvaient leur place dans la société. Répondant à la confusion et la perte d’identité, une poignée des plus brillants et de la plus créative des progénitures de ces nouvelles familles prospères commencèrent à créer leur propre structure sociale. Il s’agissait d’une contre culture basée sur une synthèse d’éléments historiques, penchant lourdement sur les traditions dramatiques, les philosophies et les écoles de pensée telles celles qui étaient populaires dans l’Angleterre Byronienne, l’Allemagne de la seconde guerre mondiale, et dans la génération Beat Américaine. Ils se surnommèrent eux-mêmes les Nouveaux Romantiques, puis rapidement adoptèrent le terme Gothique alors que la contre culture se rependait. Toujours plus que bipolaire par nature, à partir de 1981 alors que le mouvement atteignait son apogée, la culture gothique se divisa en deux factions distinctes, l’une Apollonienne et l’autre Dionysiaque.Chaque faction était
contributions à la culture gothique furent plus éphémères et moins faciles à définir en termes traditionnels de créativité, mais contenait toujours la hantise, l’esprit sombre de la contre culture. Quelques-uns des plus remarquables musiciens et penseurs gothiques appartinrent à cette faction. Etant plus confrontatifs dans leur expression personnelle, ils étaient considérés comme dangereux et indésirables par la culture parentale et ils le restent encore aujourd'hui.
Le stéréotype moderne du gothique est une caricature tordue de la faction dionysienne qui capte la décadence et les tendances suicidaires de celle-ci, alors qu’elle passe à côté de son art subtil et de sa profondeur. Cette caricature ne tient pas compte de la totalité des gothiques, sans toute fois mentionner la totalité des gothiques comme un ensemble homogène. A partir de 1987, les deux
culture parentale. Une culture parentale qui a toujours été restrictive, hautement stratifiée en classes rigides, et intolérante avec les diverses pensées et écoles artistiques. A cause de cela, toutes les manifestations de cette contre culture ont été accueillies avec suspicion, hostilité et parfois agressivité de la part de cette culture parentale. Ce n’est que rarement que cette forme de sous culture fut accueillie comme il se doit et pus croître, le seul exemple fut durant la Renaissance Italienne. La culture gothique, telle que nous la connaissons, apparaît en Europe de l’est et en Amérique du Nord entre la fin des années 70 et le début des années 80. La contre culture était, et est toujours, dominée par une jeunesse insatisfaite venue de la classe moyenne, qui entrait à cette époque dans une nouvelle période de stabilité et de prospérité. Les enfants des ces nouveaux riches, à la différence de leur parents, ressentirent un fort sentiment
une personnification des peurs mêlées et de la fascination que les gothiques ressentaient pour le côté obscur de l’héritage de leurs parents, l’élitisme et le faux sens de la morale supérieure. La différence reposait dans leurs façons d’exprimer leur sens de l’aliénation et de l’abandon. La faction la plus Apollonienne était principalement préoccupée par l’art et l’aspect philosophique de la culture gothique. Beaucoup étaient relativement non confrontatifs dans leurs moyens d’expression. Ils étaient dans la plupart des cas tous aussi obsédés par l’acte de création et d’appréciation de la littérature, de l’art et de la musique. Nombre d’entre eux tentèrent de légitimer leur sous culture aux yeux de la culture de leurs parents avec peu de succès. Parce qu’ils étaient considérés comme inoffensifs, même s’ils étaient des rêveurs morbides, ils étaient tolérés. La faction Dionysiaque embrassa la facette la plus hédoniste et parfois plus auto destructrice du mouvement. Leurs
avaient déjà soit essayé de le faire et avaient été rejetés par les autres, soit entendu parler de ce rejet. Le schisme entre la vieille école et la nouvelle était élargie encore plus par les étiquettes de Poseur et de Faux Goth qui étaient brandis entre les factions. A dater des années 90, l’art et la philosophie qui avaient conduits la culture gothique furent remplacés par une mentalité, des attitudes et un code vestimentaire. Les quelques gothiques de la vieille école restants et leurs protégés se réfugièrent dans l’underground, ils ne voulaient pas jouer un rôle dans la nouvelle émergence du mouvement gothique et refusaient d’avoir à faire avec ceux qu’ils considérèrent comme des prétentieux superficiels qui portaient plus d’attention aux médias et à l'image qu'ils véhiculaient des Gothiques. Ils virent les nouveaux gothiques comme un groupe de victimes de la mode qui n’avait rien à offrir d’autre qu’un code vestimentaire et une attitude négative. Les opinions des nouveaux gothiques concernant leurs aînés ne sont pas meilleures. Ces dernières
années, les deux écoles se sont emparées de l’Internet. Il est devenu à la fois une tribune pour la liberté d’expression personnelle et un champ de bataille entre eux. Assez bizarrement, l’avènement du libre accès au Web à révélé dans la nouvelle école un courant de créativité et d’expression grandissants que la vieille école tient en haute estime. Les gothiques de la nouvelle école, ou les «Goffs» comme beaucoup d’entre eux ont commencé à s’appeler, sont devenus plus semblables aux originaux, ce que les différentes factions du schisme ne semblent vouloir admettre. Heureusement cette tendance continue de prospérer sur le Web, apportant un sang nouveau et un regard neuf à la compréhension des gothiques sur les sombres courants de notre société.
Après tout, les plus belles fleurs ont toujours eu tendance à pousser dans la mauvaise terre, là où l’on ne les attendait pas..